A l'issue du contrat de travail et quel que soit le motif de la rupture, l'employeur doit remettre à l'assistant(e) maternel(le) une attestation qui lui permettra de faire valoir ses droits au chômage. |
Les noms, coordonnées postales et numéro d'immatriculation à Pajemploi ou à l'URSSAF ont obligatoirement été fournis par l'employeur lors de la demande de formulaire. Cette partie du formulaire est donc pré remplie.
L'employeur doit indiquer les renseignements sur l'état civil de l'assistant(e) maternel(le), son numéro de Sécurité sociale ainsi que les noms et adresses de la caisse en charge de la retraite complémentaire à laquelle elle cotise. Pour l'assistant(e) maternel(le) employé(e) par un particulier, il s'agit de l' IRCEM (261, avenue des Nations-Unies, 59672 Roubaix cedex 1).
L'employeur doit préciser dans la rubrique "emploi" :
Le motif de la rupture de contrat de travail indiqué par l'employeur va être un élément déterminant dans l'ouverture des droits à un revenu de remplacement pour l'assistant(e) maternel(le).
La plupart des situations couramment rencontrées - retrait de l'enfant, rupture de la période d'essai, fin de contrat à curée déterminée, démission, etc. - sont listées sur l'attestation. Dans le
cas particulier où l'assistant(e) maternel(le) a pris acte de la rupture de son contrat de travail en raison du comportement qu'elle considère comme fautif de son employeur, cela doit figurer à
la rubrique "autre motif". Si le motif de rupture précisé par l'employeur sur l'attestation est erroné, l'assistant(e) maternel(le) pourra prétendre à des dommages et intérêts devant le conseil
de prud'hommes. Il en va de même en cas d'indications tendancieuses ou diffamatoires, l'attestation ne devant pas contenir la ou les raisons personnelles qui sont à l'origine de la rupture de
contrat de travail.
L'employeur doit reporter sur l'attestation les salaires bruts des douze mois précédant le dernier jour travaillé et payé. Si l'assistant(e) maternel(le) était dispensée de réaliser son préavis ou encore si elle était en arrêt maladie en fin de contrat, il s'agit du dernier jour d'accueil de l'enfant. Les indications fournies permettront de déterminer le salaire journalier de référence qui servira de base au calcul du revenu de remplacement. Là encore, si l'assistant(e) maternel(le) constate que les montants indiqués ne correspondent pas à la rémunération réellement perçue, elle pourra demander devant le conseil de prud'hommes la rectification de l'attestation, si l'employeur refuse de l'effectuer.
Exemple : Si le dernier jour travaillé et payé est le 18 avril
2014, il convient de reporter les salaires du 1er avril 2013 au 31 mars 2014.
Exemple : Mme Delcour accueillait un enfant 8 heures par jour, 5 jours par semaine sur une année complète pour un salaire horaire de 3€ brut. La mensualisation a été calculée sur la base de : 8 heures x 5 jours x 52 semaines = 173,33 heures mensuelles 12 mois
Son salaire mensuel brut habituel était de : 173,33 heures x 3 € = 520 €.
Mme Delcour a été absente pour maladie du mercredi 5 mars 2014 au mercredi 12 mars inclus. Quarante-huit heures n'ont pas été travaillées ce mois. 148,57 € ont été déduits du salaire mensuel pour cette absence. Pour la période du 1er au 31 mars 2014, il convient de déclarer :
Cette rubrique ne concerne a priori pas les assistant(e)s maternel(le)s agréé(e)s employé(e)s par des particuliers.
Il s'agit des sommes versées à l'assistant(e) maternel(le) lors du solde de tout compte :
Si l'employeur est amené à verser un rappel de salaire après que le solde de tout compte est intervenu, il doit établir une attestation Pôle emploi complémentaire.
L'employeur doit certifier l'exactitude des renseignements apportés et notamment le motif de la rupture du contrat de travail qui doit être mentionné en toutes lettres. Il engage ici sa responsabilité.
Sources
: http://www.pole-emploi.fr/