Aide à la prise des repas |
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Dans la description de l'activité, je donne des pseudonymes aux enfants afin de préserver leur anonymat.
Ils ont respectivement 10 mois et 3
ans.
Il est bien évident que j'adapte mes méthodes de travail selon l'âge et le tempérament de chaque enfant.
Description de l'activité |
11h10 : je commence à tout préparer pour que les enfants puissent commencer à déjeuner à 11h30.
- Je me lave les mains.
- Je désinfecte le plan de travail et la table du coin repas.
- Je sors du réfrigérateur la portion/repas de Jimmy, un petit pot en plastique rigide et la portion/repas de Zoé, correspondant à 300 g d’aliments. Ces aliments décongèlent dans le réfrigérateur depuis la veille au soir.
- Je fais réchauffer le petit pot d’aliments mixés (environ 200 g), sans couvercle quelques minutes dans un chauffe-biberon vapeur électronique.
- Pendant ce temps, je lave les mains de Jimmy, 10 mois. Je l’installe dans sa chaise haute. Je m’assure que son harnais de sécurité est bien fixé. Je lui mets un bavoir en plastique souple autour du cou (plus facile à nettoyer qu’un bavoir en éponge).
- J’aide Zoé, 3 ans à se laver les mains et je l’installe à table sur une chaise avec rehausseur. Je lui mets également un bavoir en plastique souple autour du cou.
- Pour commencer le repas, je lui propose toujours une petite entrée (crudités, surimi…).
- Je fais réchauffer l’assiette de Zoé quelques secondes dans un four micro-onde.
- A l’extinction du voyant lumineux du chauffe-biberon, je brasse le contenu pour une bonne répartition de la température.
- Je m’assure de la bonne température du contenu du petit pot en le goûtant. S’il est à bonne température je le transvide dans une petite assiette.
- Pendant que Zoé mange seule, je nourris Jimmy à l’aide d’une petite cuillère en caoutchouc blanc ou en silicone souple, en respectant son rythme.
- Je propose à Jimmy de boire de l’eau minérale dans un biberon ou à l’aide d’une timbale avec bec verseur et à Zoé de boire de l’eau dans une timbale en plastique rigide.
- Après le plat principal, je sors du réfrigérateur les portions/dessert d’environ 100 g chacune . Le contenu des petits pots décongèle dans le réfrigérateur depuis la veille au soir.
- Je laisse Zoé manger seule pendant que je nourris Jimmy à l’aide d’une seconde petite cuillère en caoutchouc blanc ou en silicone souple, en respectant son rythme.
- Si vers la fin du repas, les enfants semblent ne plus avoir faim, je n’insiste pas.
- Je propose à nouveau aux enfants de boire un peu d’eau.
- Je les aide à sortir de table.
- Je lave les mains et le visage des enfants avant de déposer Jimmy en sécurité dans le parc à jouer afin de pouvoir me nourrir à mon tour. Pendant ce temps, Zoé joue calmement près du parc, sur le tapis ou dans la salle de jeu. Ainsi pendant la prise de mon repas, j’ai toujours « un œil sur eux ».
Les connaissances particulières nécessaires à l’accomplissement de cette activité |
Organisation, soin et discipline : Trois conditions essentielles pour assurer une parfaite salubrité des denrées alimentaires, de leur achat à leur consommation en passant par leur préparation, leur cuisson et leur conservation.
Respect et confiance en l’enfant : Il y a de gros et de petits appétits mais les enfants savent instinctivement la juste quantité dont ils ont besoin et ressentent facilement leur degré de satiété. En conséquence, je ne force pas un enfant à manger, au risque de rendre le passage à table un calvaire. Cependant, je ne rentre pas dans son jeu. Il ne veut pas finir son assiette parce qu’il n’aime pas le plat ? Je lui explique qu’il mangera mieux au prochain repas, mais je ne cuisine pas en remplacement un de ses aliments préférés. Quoiqu’il en soit, même s’il ne mange pas correctement un ou deux jours, je sais que le plus important est qu’il ne perde pas de poids. En effet si bébé devait maigrir de façon significative, il faudrait consulter un pédiatre en urgence.
Communication : Si un enfant fait grise mine après avoir testé un aliment, je ne le braque pas mais je le félicite d’avoir accepté de goûter. J’évite de lui faire des reproches car le repas doit rester un moment de plaisir et de partage.
Diététique : Pour correctement nourrir les enfants que j’accueille, il me faut connaître l’ensemble des règles à suivre pour une alimentation bien équilibrée. Ces règles sont des règles d’hygiène alimentaire. Leur objectif est de permettre le maintien du meilleur niveau de santé des enfants. L’hygiène alimentaire passe par la connaissance :
- des aliments : leur composition, leur rôle (c’est ce qu’on appelle la sitiologie, la science des aliments), mais aussi leur préparation, pour les utiliser au mieux de leurs richesses nutritives.
- des apports caloriques,
- des rations alimentaires adaptées à chaque enfant selon son âge.
- des coutumes alimentaires locales.
C’est en cela que l’on peut dire que la diététique est une science, liée au bien-être, mais aussi aux pratiques culturelles et sportives. Elle est à inclure dans l’hygiène générale, avec la pratique régulière du sport, pour en faire un véritable art de vivre.
Les contraintes liées à cette activité |
Hygiène :
- Le lavage des mains est indispensable et incontournable pour prévenir la propagation des germes infectieux et les épidémies.
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- Avant et après la préparation des repas et même pendant, entre le traitement de différents groupes d’aliments (poisson et fruits, par exemple).
- Avant et après la prise des repas.
- Les intoxications alimentaires dues à l’infection d’une bactérie telle que la salmonelle proviennent de la consommation d’aliments crus ou insuffisamment cuits comme les œufs, la viande et la volaille. Cependant, tout aliment - y compris les fruits et les légumes - est susceptible de véhiculer la salmonelle, notamment s’il est lavé avec de l’eau contaminée ou s’il entre en contact avec une viande crue contaminée.
Même si une viande a été congelée adéquatement, elle peut présenter des risques. En fait, dès que la chaîne du froid est brisée, il y a des risques de contamination. C'est d'ailleurs pourquoi l'été est plus propice à la contamination par la salmonelle. Seule la cuisson peut avoir raison de la bactérie. Une hygiène impeccable lors de la préparation des repas est donc essentielle pour se prémunir contre la contamination.
Les animaux domestiques (surtout les oiseaux et les reptiles) peuvent également transmettre une infection à la salmonelle. Habituellement, le rétablissement se produit en 4 à 7 jours, sans nécessiter de traitement. L’infection peut cependant être grave et même fatale pour les personnes âgées ou malades ainsi que pour les nourrissons.
Sécurité : J’installe les enfants sur des sièges adaptés à chacun. Jimmy, 10 mois, est attaché à sa chaise haute. Vigilance permanente pour parer les accidents domestiques :
- Je ne laisse jamais les enfants seuls à table.
- Je vérifie les denrées (dates de péremption, mode d’emploi,…). Je fais attention aux allergies alimentaires avérées.
Suivi et individualisation : Transmission après le déjeuner, sur la feuille individuelle de rythme quotidien de l’enfant, de la composition, de l’heure de prise de chaque repas et du comportement alimentaire de l’enfant (Manque d’appétit,…).
