Votre enfant tombe et vient se consoler dans vos bras avec tétine... Une heure plus tard, vous le grondez, il pleure et réclame SA tétine... Le soir, c'est encore avec elle qu'il s'endort, comme un grand... qui va vers ses 3 ans !
Les premiers jours de sa vie, vous aviez proposé une tétine à votre nouveau-né pour l'apaiser et combler son besoin de succion. Vous pensiez qu'il décrocherait très vite. Deux ans après, il semble y tenir plus que jamais.
Lorsque vous me confiez votre bébé, quelque soit son âge, il a déjà ses habitudes : la tétine, le pouce ou parfois
seulement son doudou.
En suppléante professionnelle, je suis vos instructions en la matière.
Mais ce n'est pas parce que votre enfant préférera la tétine au pouce que je m'en servirai systématiquement comme d'un "bouchon" pour obtenir son silence par exemple.
Tout comme le doudou, la tétine ne lui sera proposée que pour dormir et en cas de gros chagrin. Le reste de la journée, ces substituts de sa maman
attendront bien sagement dans le casier de votre enfant dans le vestibule. C'est d’ailleurs bien souvent, l'enfant lui-même qui les y dépose en arrivant le matin ; tout comme c'est lui qui les y
récupère quand je l'accompagne dans sa chambre au moment des siestes.
Une tétine, et alors ? |
On entend tout et son contraire sur la tétine. Et si on arrêtait de la diaboliser?
La tétine : quand ça suffit ! |
Au bout de deux-trois ans, il est sans doute temps de dire « Stop la totote ! »
Se « déconditionner » de la tétine, mode d'emploi |
Sources : http://www.enfant.com/votreenfant-1-3ans/psycho Leslie Guéret avec le Dr Patrick Casin, pédiatre.
A lire : Adieu, tétine !
par Clara Suetens et Aline de Pétigny avec le petit lapin Corentin en personnage principal : Corentin perd sa tétine mais ne la retrouve pas tout de suite ! Entre temps il se rend compte qu'il peut faire plein de choses sans sa tétine : se raconter des histoires, chanter, parler...